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Cadre de vie

Andromaque à Landivisiau

Jeudi 13 avril, les élèves de 1èreB ont assisté à la représentation de la pièce de Racine Andromaque, programmée par le service culturel de la ville de Landivisiau dans la salle du Vallon. Cette pièce du répertoire est interprétée par la compagnie A visage découvert et mise en scène par Jean-Yves Brignon.

Une mise en scène originale qui fait la part belle aux techniques modernes : notamment aux jeux de lumière qui accentuaient les sentiments qui traversaient les personnages, du bleu pour la réflexion, la tristesse , la mélancolie et le rouge pour la passion et la rage. « Les jeux de lumière accentuaient la tragédie et la compréhension de la pièce » disent Maëlys et Alixia.

L’ère de jeu était délimitée par une guinde (corde étant un mot tabou au théâtre) et chaque comédien y pénétrait avec un accessoire ou un costume permettant d’identifier son personnage en un seul coup d’oeil : une prouesse pour les 4 acteurs et actrices  qui réussissent à jouer plusieurs rôles et changer d’identité en un clin d’oeil qui avec un tutu, qui un grand manteau, qui avec une ceinture et un bracelet de cuir…

Mme Millière, leur professeure de français, les avait préparés en amont, car certains se frottaient à leur première expérience au théâtre et tous furent impressionnés devant l’engagement physique et vocal des quatre comédiens.

« Cette pièce de théâtre était captivante et entrainante. Comme on était très proche de la scène, ça nous a permis une relation très directe pour entrer dans l’univers de la pièce » disent Inès, Valentin et Manon.

Le rythme est haletant, le jeu d’acteurs très physique, l’osmose entre eux quatre parfaite et les émotions portées à leur paroxysme.  « La pièce mettait beaucoup d’émotions en scène, ce qui mettait du mouvement et apportait beaucoup de vie à un texte parfois ardu à comprendre » soulignent Raphaëlle et Alixia.

Les élèves ont pu profiter d’un temps d’échange privilégié après la représentation, avec des artistes et un metteur en scène très bienveillants, ouverts aux questions. D’ailleurs, ils n’ont pas hésité à dévoiler des parties de leurs vies personnelles et à poser des questions sur le ressenti des élèves vis-à-vis de cette pièce écrite au 17è siècle et qui résonne pourtant de façon si moderne.