Tous les ans, en partenariat avec Océanopolis, les élèves mélangent les sciences et les arts autour d’un thème renouvelé chaque année dans le cadre de l’appel à projet Jeunes reporters des Arts, des Sciences et de l’Environnement.
Dans le cadre de l’édition JRASE 2022, une classe de Seconde s’est lancée dans la réalisation d’une campagne photographique sur le territoire brestois, plus particulièrement sur les impacts de l’homme sur le littoral. Ce parcours pluridisciplinaire articule visites d’expositions, découvertes de campagnes photographiques ayant marqué l’histoire, prises de vues sur le terrain, rencontre avec un enseignant-chercheur géomorphologue en classe de SVT, rencontre avec une enseignante-chercheuse en droit international, travail en cours d’anglais sur les conséquences du dérèglement climatique et la préservation des ressources en diverses régions du globe…
En 2018, lors d’une séance publique à l’Harteloire, les élèves de terminale avaient débattu du sujet de la Procréation Médicalement Assistée pour tous (PMA) et de ses enjeux éthiques. En 2021, c’est à nouveau à propos d’une technique et de ses conséquences éthiques que des élèves de terminale ont échangé, à l’instigation de l’EREB (Espace de Réflexion Éthique de Bretagne) : l’édition du génome – technique permettant de modifier le matériel génétique, et dont l’outil le plus récent a été nobélisé en 2020.
Au cours de 5 séances et encadrés par leurs professeurs de SVT et de philosophie, les élèves ont été informés des techniques, de leurs enjeux et de leurs conséquences grâce aux interventions de spécialistes dans ce domaine scientifique très pointu : le professeur David GILOT, enseignant chercheur en physiologie à Rennes, Philippe POTIN, docteur en biologie marine à la station biologique de Roscoff et le professeur Tristan MONTIER enseignant chercheur en génétique humaine à Brest.
Dans des échanges sur le mode d’un jury citoyen, nos lycéens ont exprimé leurs craintes et leurs souhaits concernant l’utilisation de cette technique dans le domaine végétal, animal mais surtout humain. Ils ont également élaboré des propositions de réglementation qui seront présentées à la réflexion de deux autres lycées bretons.
Dans la continuité du travail artistique devant mener à la réalisation d’une exposition photographique sur le littoral brestois, nos élèves se sont intéressés au travail des artistes Nelly Monnier et Eric Tabuchi, exposés actuellement au CAC Passerelle pour leur Atlas des Régions Naturelles.
Cela fait de nombreuses années que les élèves volontaires participent à cette manifestation.
Un concours nationalCe concours national créé en France en 1990, inspiré du modèle australien remporte un franc succès partout dans le monde : 6 millions d’élèves de nos jours y participent. Il permet à chacun d’aborder les mathématiques sous un aspect ludique et par l’étude de situations très concrètes faisant appel au raisonnement.
En 2021, les élèves de l’Harteloire étaient 71 à plancher sur un Questionnaire à Choix Multiples. Ils ne peuvent alors compter que sur leur réflexion, leurs doigts et se servir de la règle d’or offerte par l’association du Kangourou. Sur les 24 questions, dont les difficultés vont croissant, les 2 dernières subsidiaires permettent de départager les meilleurs.
Les Olympiades nationales de mathématiques permettent d’aborder autrement des problèmes mathématiques et de souligner le lien entre les mathématiques et les autres sciences. Ces Olympiades de mathématiques sont ouvertes uniquement aux élèves volontaires de Première, mais toutes les séries peuvent concourir. Deux parties obligatoires : une en individuel et une en équipe. L’objectif est de favoriser l’émergence d’une nouvelle culture scientifique en stimulant le goût de la recherche chez les élèves. A l’Harteloire, chaque année en mars, une dizaine d’élèves y participent.
