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Cadre de vie

Arts et sciences avec le CAC Passerelle

Depuis une dizaine d’années, à partir des missions photographiques qu’il a initiées, l’artiste Nicolas Floc’h s’attache à représenter le monde sous-marin, en particulier les différents habitats et paysages qui le constituent.

Ses images en noir et blanc rappellent des vues d’astronomie, de planètes étranges, et partagent des points communs essentiels : l’être humain n’y a pas sa place et les repères physiques s’effacent. Cependant, contrairement à ceux de l’espace, les paysages visités par Nicolas Floc’h témoignent parfois de l’impact de l’activité humaine. C’est cet aspect qui a intéressé nos élèves de Seconde lors de leur visite aux Ateliers des Capucins : les élèves ont démarré un projet pluridisciplinaire, mêlant langue vivante, arts et sciences dans le cadre du Concours des Jeunes Reporters des Arts et des Sciences, initié chauqe année par Océanopolis. Nos élèves sont épaulés par une animatrice du Centre d’Art Contemporain Passerelle.  Leur projet est de réaliser leur propre campagne photographique du littoral brestois. Une rencontre a eu lieu début mars, en cours de SVT, avec un universitaire géomorphologue spécialisé sur le littoral et les risques côtiers.

La sélection de photographies est arrêtée, il va falloir écrire les textes, les cartels, définir les formats…

affiche initium maris
Nicolas Floc’h expose aux Capucins

Les clichés en noir et blanc ou en couleurs rappellent des vues d’astronomie, de planètes étranges, et partagent des points communs essentiels : l’être humain n’y a pas sa place et les repères physiques s’effacent. Cependant, contrairement à ceux de l’espace, les paysages visités par Nicolas Floc’h témoignent parfois de l’impact de l’activité humaine.

Les Secondes A de l’Harteloire découvrent « Là où est la mer… »

Au CAC Passerelle, les oeuvres présentées dans le cadre de la Saison Africa 2020 nous parlent d’environnement peu durable, de pollution, d’une déesse et de migrations.

Trois œuvres majeures ont retenu notre attention :

Photo 1

Avec des toiles de jute et du plastique, du jean, des silhouettes allongées et des croix pour dénoncer la traversée périlleuse des migrants, c’est un commerce d’un nouveau genre qu’évoque l’Ivoirien Ange Arthur Koua.

Photo 2

En parallèle, un subtil jeu de lumière éclairait une mer calme sous un clair de lune de l’artiste franco-togolais Clay Apenouvon ; sa création, en mêlant film d’emballage plastique et couvertures de survie dorées, nous montre une mer polluée et dangereuse pour l’homme.

 

Photo 3

Enfin, l’oeuvre la plus surprenante était sûrement la représentation de la divinité Mami Wata de la Camerounaise Beya Gille Gacha  : une créature incroyable, dans sa baignoire d’eau de mer, entourée d’algues, toute de perles bleues composée, à la fois paisible et effrayante, et tellement

Dans la continuité du travail artistique devant mener à la réalisation d’une exposition photographique sur le littoral brestois, nos élèves se sont intéressés au travail des artistes Nelly Monnier et Eric Tabuchi, exposés actuellement au CAC Passerelle pour leur Atlas des Régions Naturelles.